LA FINE ÉQUIPE
JIMMY DANIEL (drums)
Américain, et originaire de l'Indiana, il a grandi en écoutant de la musique « sentimentale » telle que le blues & la Soul du sud.
À l'âge de 17 ans, il a eu sa première véritable opportunité en tant que musicien en jouant pour un chanteur de rock'n'roll de Seymour, dans l'Indiana, nommé John Mellencamp. La signature de John avec Mainman Management et sa rapide montée en popularité l'amènent à enregistrer son premier album à New York. C'était une période passionnante, couronnée par le premier contact de Daniel avec la scène musicale florissante. Après de nombreuses tournées et enregistrements avec Mellencamp, Daniel a décidé que New York était l'endroit où il devait être.
Suivant les conseils de plusieurs musiciens professionnels, Daniel, alors âgé de 21 ans, quitte le groupe de John et s'inscrit au Berklee College of Music, à Boston. C'est au cours de ces années que Daniel a exploré de nombreux styles musicaux. Il joue souvent avec des étudiants de Trinidad et d'Afrique, et s'intéresse aux rythmes musicaux indigènes.
Avec New York en ligne de mire, Jimmy a terminé sa licence de musique et se souvient : « J'étais tellement prêt à aller à New York que j'ai fait mes valises, terminé mes derniers examens et déménagé le jour même ».
À New York, il accepte tous les emplois de batteur disponibles, de la musique irlandaise aux imitateurs de Neil Diamond en passant par les mariages. Mais c'est dans la scène R&B groovy qui fleurit dans les clubs after-hours de Harlem et de Bedford-Stuyvesant que Jimmy commence à s'établir. Il a rapidement commencé à travailler avec Teddy Riley, alors âgé de 16 ans, ce qui a ouvert la voie à de nombreux enregistrements et concerts avec B.T Express, Evelyn Champagne King, Gladys Knight, Keith Sweat, Melba Moore, Cissy Houston, Hiram Bullock et Bobby Brown.
Daniel, après avoir goûté à la musique urbaine, a commencé à passer son temps libre à voyager et à étudier les musiques du monde d'Amérique du Sud, des Caraïbes, d'Afrique et de tous les endroits où les rythmes l'appelaient. De retour à New York, il commença à collaborer avec les percussionnistes Nana Vasconcelos et Cyro Baptista, jouant des rythmes brésiliens avec eux un jour et le lendemain avec des gens comme Bo Diddley, Chuck Berry, Dave Valentin, Dr John, Sam and Dave et South Side Johnny & the Asbury Jukes.
Daniel toujours essayer de se concentrer sur son amour pour la musique du monde en voyageant beaucoup et en jouant avec des artistes de toute l'Amérique du Sud et des Caraïbes comme Giberto Gil, Toots and the Maytals, Raul Desouza, Los Muñequitos de Matanzas, Boukan Ginen...
Après un appel de Neil Rodgers pour travailler avec Diana Ross, d'autres opportunités ont conduit à des concerts avec Aretha Franklin, David Byrne, Marc Miller et Vanessa Williams.
À ce stade de sa carrière, je pense que l'on peut dire sans risque que Jimmy Daniel est passé par là.
Le batteur vétéran Jimmy Daniel explore le monde des baguettes et des peaux depuis l'âge de 12 ans, lorsqu'il jouait ses premiers concerts locaux de western et de country, derrière des chanteurs et des bouteilles de bière vides.
MATTEO ASTUZIA
(Keys)
Né en 2004 dans une famille de musiciens, son père étant bassiste et son frère batteur, Matteo choisit le piano comme instrument de prédilection.
Vite passionné par le jazz et la funk, il trouvera ses inspirations chez Snarky Puppy, Fearless Flyers et des pianistes tels que Kenny Kirland, Chick Corea ou encore son idole, Oscar Peterson.
Armé d'une solide formation construite au sein de l'IMFP de Salon de Provence, ce jeune pianiste se produit régulièrement sur la scène régionale et aspire à développer son art toujours plus largement.
CESAR BOISHUS
(Sax)
Originaire de la région parisienne, multi-instrumentiste (batteur dans plusieurs formations), César a été formé en conservatoire au jazz, obtenant un DEM de Jazz en 2017 au CRD de Paris-Est Vallée de la Marne. Enseignant depuis plus de dix ans la discipline musicale, c'est également un musicien actif, évoluant au sein de nombreuses formations dans des styles musicaux très éclectiques:
Métal (Enemy of the Enemy) Reggae/Ska (Salim Jah Peter, Nosebone Inc, Djanamango) Hip Hop (Singa Poids Plume, Rocé, collectif irrueptif) Jazz (Yehya Khallil, Cairo Big Band Society, Jazz Banned It Quartet)
MARTIN INNOCIENT alias BART
(Bass)
Bart débute la guitare à dix ans mais change pour pratiquer la basse électrique en autodidacte à treize ans, influencé par les groupes de fusion des années 90 (notamment The Red Hot Chili Peppers et The Infectious Grooves) et les sonorités funk modernes de cette époque.
Dans les années qui suivent, il élargit ses horizons musicaux, jouant dans des formations pop, rock, métal, faisant des apparitions ponctuelles dans des styles alors inexplorés tels que la musique antillaise ou le zouk. Mais c’est la découverte du jazz et de ses dérivés par le biais de grands bassistes tels que Jaco Pastorius, Marcus Miller ou Victor Wooten (pour ne citer qu’eux) qui l’atteint le plus profondément et le décide à se pencher vers la grande variété de ce genre musical et vers la technicité instrumentale.
Toutefois, c’est avec l’avènement de la musique moderne dérivée du jazz (particulièrement après la découverte des Snarky Puppy) et son recrutement par Jimmy Daniel pour son projet des Dominant Funktion que Bart pourra trouver la liberté de s’exprimer en tant qu’interprète et compositeur, préférant une approche moins démonstrative de l’instrument au service de la composition.